Deux petits villages - Morganville, au Kansas et Fèves, en France - séparés par un océan et plus de 6.000 km, deviennent amis
à cause de la seconde guerre mondiale.
Ce site Web est organisé comme un livre et cette Table des Matières est le principal outil de navigation. La majeure partie
du texte est disponible en anglais et en français. Cependant, les éléments des annexes n'ont pas été traduits de leur langue
d'origine.
L'histoire peut également être achetée sous forme de livre, cependant les Annexes, le Voyage 2019 et la Réactualisation n’y
sont pas inclus.
Un petit village rural du Kansas semble être un endroit improbable où quelque chose puisse se produire et avoir un effet sur le monde. Mais en 1948, ce village est devenu aussi célèbre que « Le Magicien d'Oz ».
Les contributions de ces personnes ont été indispensables pour obtenir les informations nécessaires et organiser des activités autour du projet.
Hervé Torlotting a été témoin de la redécouverte de cette histoire depuis le début et offre une perspective unique.
Ceux qui méritent une mention spéciale pour leur aide à documenter cette histoire.
Lorsque débute la seconde guerre mondiale, la plupart des Américains espèrent en rester protégés, grâce aux océans qui les bordent à l'est et à l’ouest et grâce à leurs voisins amicaux au nord et au sud. Mais ce ne sera pas le cas. La destruction pendant le conflit d’un petit village en France attire l'attention d'un village de taille similaire au Kansas.
À la fin de la guerre, une grande partie du monde souffre. Il y a un fort désir de faire quelque chose pour empêcher un nouveau conflit planétaire. Les Américains sont relativement aisés et veulent aider ceux qui sont dans le besoin, tout en semant les semences d'une paix durable.
En 1947, les habitants de Morganville (Kansas), un village dans la « Prairie » de moins de 250 habitants, ont tenté d'aider des victimes de la guerre, mais ils ne sont pas satisfaits du résultat. Le pasteur méthodiste, qui a servi pendant les deux guerres mondiales, incite la villageoise Velma Carson à assister à une réunion de l'UNESCO à Wichita. Ce que Carson y apprend entraîne l'adoption de Fèves, en France.
Passée l'excitation d'avoir choisi Fèves, les habitants de la très protestante et prohibitionniste Morganville commencent à se demander s'il a été bien sage d'adopter un village catholique qui produit du vin. Mais la pensée d'enfants innocents, dans le froid et sous-alimentés, l'emporte sur ces inquiétudes. Pour lever des fonds, on organise un spectacle historique. Tout le monde veut s'impliquer au fur et à mesure que le bruit se répand.
Le vendredi 27 août 1948 est le grand jour. Ce soir-là, la publicité fait se multiplier par huit la population de Morganville. La pièce de Carson, écrite en moins de deux semaines et contenant 4.500 mots, en est le temps fort. Elle raconte l'histoire du village, mentionne presque toutes les familles locales et montre que l'opulence du village est limitée, tout en amenant l'idée que Fèves a besoin d'aide.
Le spectacle de Morganville reçoit une attention nationale, et au moins deux émissions de radio sont diffusées en France, sur la base des enregistrements de Robert Sonkin. A Morganville, l'accent est mis sur la livraison de nourriture, de vêtements et d'autres aides à Fèves. Homer Christenson, infirme, ravit les enfants de Fèves en leur envoyant des bonbons avec l'aide de Charles Todd. Des lettres commencent à circuler entre les villages. Wichita, au Kansas, inspirée par Morganville, adopte Orléans, en France. Todd et Ségolène de Wendel, représentante de la Lorraine, se rendent à Morganville. Billie (Pierson) Utley, originaire de Morganville, et son mari, Ed, vivant à Paris, font un voyage à Fèves.
Alors que le village de Fèves est en train de se reconstruire, il organise une émission de radio pour remercier Morganville, en impliquant de nombreux responsables locaux et nationaux. Les villages sont d'avis qu'il faut changer les rôles de bénéficiaire de l'aide et de bienfaiteur en amitié. Deux cadeaux uniques sont échangés comme symboles de ce changement dans leur relation. August Kolling, un agriculteur de Morganville, n'avait pas été un des supporters de l'adoption de Fèves, mais sa visite dans le village français le fait changer d'avis.
Le pasteur Elmore McKee présente le lien entre Morganville et Fèves dans une émission de radio internationale en 1950 et dans un livre en 1955. Mais la barrière de la langue reste un obstacle majeur pour les deux villages. Ainsi, avec la France sur la voie de la reprise, le début de la guerre de Corée et la crainte généralisée aux États-Unis des menaces du communisme et de la guerre nucléaire, la connexion entre les villages s'étiole. Cathy Haney, conservatrice du musée de la Clay County Historical Society, conserve les vestiges du festival et des liens entre les deux villes. En 1993, elle tente de faire renaître l'intérêt avec un programme public.
Une inondation en 1951 combinée à un devoir donné dans une université en 2013 attire de nouveau l'attention du public sur le lien entre Morganville et Fèves. Deux des bénéficiaires de l'aide de 1949 rendent visite à leur bienfaiteur.
En 2014, Gloria Freeland et Arthur Vaughan rendent visite à Fèves en tant qu'ambassadeurs de Morganville et sont accueillis par deux réceptions et une visite du village. En 2015, un groupe de Français passe à Morganville et l'année suivante, le maire de Morganville et son épouse visitent la ville sœur de Morganville. À l'été 2019, les liens de jumelage amènent 11 Américains en Lorraine.
Les 10 chapitres précédents décrivent en détail l'histoire de Morganville-Fèves, avec les circonstances formant la base de la connexion. Mais les faits et les événements ne peuvent expliquer qu'une partie de l'histoire. Elmore McKee a tenté de donner un sens à l'histoire avec des commentaires tels que « ... Morganville, comme tant d'autres petites villes, avait pris l'idéalisme américain dans son cœur et avait cherché à aider à panser les blessures de Europe ». Les auteurs font une analyse moderne et plus complète du jumelage des villes sœurs.
Ces personnes ont joué un rôle important dans la connexion ou la reconnexion des villes sœurs.
Brèves biographies des auteurs.
Des informations qui ne sont pas dans L'HISTOIRE, mais en disent plus sur le conte.
Sources - lettres, documents personnels, photos, livres, journaux, magazines, sites Web - consultées lors de la recherche. Beaucoup sont citées dans le texte.
Source d'une image et/ou d'un graphique.
Un groupe intéressé par l’histoire a visité la France en juin 2019. Ces pages comprennent un journal quotidien, une description des visiteurs et des détails connexes.
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