Une carte de 1881 avec le nom des propriétaires des terrains dans la partie nord du comté de Clay entourant Morganville. Eben Morgan est identifié comme le propriétaire de la moitié sud de la section 4 (320 acres), de la moitié nord de la section 8 (320 acres), de la moitié nord de la section 9 (320 acres) et du quart nord-ouest de la section 3 (160 acres) pour une superficie totale de 1.120 acres - 453 ha. Il possédait également des terres dispersées plus loin du village. Le « T. Morgan » dans le quart nord-ouest de la section 4 est Thomas Morgan, le fils aîné d'Eben.
Maintenant nous chantons la chanson de Morganville,
Racontons le conte du destin et du hasard.
Demanderiez-vous d'où ces histoires,
D'où ces légendes et traditions,
Avec le souvenir des wigwams,
Et des chariots bâchés couinant
Et de la vie du capitaine Morgan,
Et de l'absurdité et des demi-réalités ?
Nous les dirions trouvés dans une vieille maison;
Nous les dirions contes pour enfants à moitié entendus
Nous les dirions entendus dans la salle de billard;
A l'épicerie et à l'église.
Les unes sont mentionnées, les autres ignorées,
Comme un écureuil choisit le maïs.
Nous les répétons telles que nous les avons entendues,
Dans la bouche d'aimables commères.
Trouvés ces mots si imprécis et imprévisibles,
De ceux qui font les discours;
De ceux qui y ajoutent et les améliorent;
À partir de vieilles coupures de journaux;
D'un objet de famille comme un châle;
En buvant une tasse de café supplémentaire
À la mairie encombrée.
Pendant que les Shawnees et les Pawnees
Chassaient le cerf le long du Kaw,
Autour du monde sur la mer
Eb Morgan chassait les baleines.
Toute société avance accompagnée par son histoire, même si le souvenir de cette histoire est toujours imparfait. La
transmission de l'histoire peut se faire de bouche à oreille, par des reliques que l'on a conservées, des histoires, des
chansons ou même des détails sur la fabrication des choses, le langage utilisé, etc.
Elles peuvent être transmises dans presque tous les cadres, comme des commérages dans un magasin ou la vue d'une relique
dans une maison. La « tasse de café supplémentaire » fait probablement allusion au fait que les Scandinaves étaient
connus pour être de grands buveurs de café et que Morganville comptait beaucoup de Suédois.
Tandis que les Amérindiens chassaient le cerf au Kansas, Ebenezer Morgan était loin chassant des baleines.
Ebenezer Morgan est né à Groton, Connecticut, en 1817 et a été orphelin jeune. À l'âge de 12 ans, il naviguait sur un baleinier.
Au fil du temps, il s'est amélioré et est devenu un capitaine de baleinier célèbre. Il fut le premier à planter un drapeau
américain en Alaska après que les États-Unis l'aient acheté à la Russie. Il investit largement dans l'immobilier. Il avait
apparemment le rêve de quitter la mer et d'avoir un ranch dans l'Ouest.
Le dernier paragraphe du poème fait référence aux tribus indiennes qui chassaient dans la région inhabitée de Morganville,
pendant que Morgan était un garçon sur un baleinier. Kaw est un autre nom pour la Kansas River qui commence au confluent
des rivières Smoky Hill et Republican. Carson voulait probablement utiliser ce dernier nom, mais cela ne convenait pas au
rythme du poème.
Ebenezer Morgan
Comme petit garçon de New London
Dans le Connecticut, la place
De voiliers et foyer de capitaines
Et des coffres de dentelle espagnole,
Et du bois de teck et du bois de santal
Et des histoires de ports lointains,
Il partit et navigua par le monde
Jusqu'à ce que ses cheveux soient gris.
Et tout ce temps il hissa la voile,
Et frotta les ponts des navires,
Et lut les étoiles et étudia les cartes,
Et gagna son grand bateau à voile,
Et esquiva les typhons et les récifs coralliens.
Dans le Pacifique vaste et déchaîné,
Dans l'Atlantique déchaîné et vaste,
Dans le Golfe et l'Océan Indien
Et l'avant-poste du Cap Horn,
Et avait une fille dans chaque port
De l'Asie au Pérou -
Il avait un rêve et un objectif !
Il avait un Shangri La.
Il avait un rêve romantique pour contrer l'ennui de sa journée.
Quand il aurait fait sa fortune dans la chasse à la baleine,
Dans la grisaille des océans,
Dans la monotonie des voyages,
Dans la poursuite de « Moby Dick »,
Dans les mêmes vieilles îles de la mer du Sud -
Il chercherait le grand Far West !
Il monterait à cheval ! Et du bétail
Paîtrait dans les plaines abritées
À mi-chemin entre les océans.
Il a choisi cet endroit au Kansas.
Trop loin des cloches du temple
De n'importe quel port païen
Pour déranger les sturnelles.
Personne d'autre ne doit être là !
Ici, dans le courant de l'eau, on pourrait patauger;
Ici abrité par un mur de collines;
Ici où il faudrait creuser pour atteindre la Chine;
Ici sur un sol qui n'a jamais vu de marée;
Vint l'ex-capitaine Ebenezer Morgan.
En 1870 pour échapper au monde.
Regardez ! Ceux qui sont mal à l'aise dans leurs cœurs
Voient peut-être encore les esprits des Indiens
Nous regarder dans l'ombre des arbres -
Est-ce un chariot bâché ou un fantôme ?
Est-ce notre histoire vivante à nous tous ?
Regardez tranquillement ! C'est votre passé,
Le passé de votre grand-mère ou celui de votre mère.
C'est le début de Morganville.
Les stéréotypes sur la vie d'un marin ont probablement inspiré la « fille dans chaque port ». Bien que ce soit peut-être
vrai, Morgan était marié et connu pour être exceptionnellement religieux.
Moby Dick était le nom d'une baleine dans le célèbre roman du même nom écrit par Herman Melville.
Vers 1869, Morgan s'installe au Kansas. Il a acheté plus de mille acres près de la future Morganville.
La sturnelle des prés (meadowlark) est l'oiseau de l'état du Kansas.
La Republican River est peu profonde.
Une expression du temps de Carson : si on creusait un trou assez profond, on arrivait en Chine.
Les Amérindiens ont quitté la scène vers la zone bordée d'arbres surplombant la scène à l'arrière gauche pour regarder ce qui
s'est passé après leur présence à Morganville.
Carson mentionne également que chaque spectateur n'est pas très éloigné de l'histoire qui est racontée.