Une Opportunité d'être Meilleur - Chapitre 5 Page 3




La scène avec les Amérindiens. Les fauteuils de la zone surélevée à l'arrière de la scène seront ultérieurement occupés par certains des premiers colons de Morganville et leurs descendants immédiats.

Scène Amérindienne

Il y a longtemps ce soir,
Dans la mémoire de personne,
Dans l'esprit de personne de vivant,
Bien que l'histoire vive d'une certaine manière,
Confirmée par des flèches dans les pâturages,
Flèches que les enfants trouvent encore,
Des Indiens ont campé là où nous sommes assis.
Là où les chemins profonds et difficiles vont sinueux
Dans la prairie pas encore labourée,
Des flèches indiquent la route des adieux;
C'est tout ce qui reste de batailles futiles -
Des flèches lavées du sang depuis longtemps,
Perdues et inoffensives sous les marguerites.

Qui étaient-ils ceux dont les flèches d'argent
Chassaient le noir par monts et par vaux ?
Ont-ils aimé cette terre comme nous ?
Vu la beauté du printemps,
Prévu toujours l'avenir de leurs enfants,
Dans la journée ensoleillée somnolente,
Dans l'été sans fin ?

Riaient-ils pour voir une étoile tomber,
Y en avait-il de ceux qui voyaient la route bifurquée,
Qui la voyaient quand ils suivaient des choses sauvages ?
Qui voyaient l'anneau autour de la lune;
Qui voyaient les chiens du soleil et les présages ?

Leurs esprits Indiens nous surveillent-ils ?
Sont-ils toujours en colère ou paisibles ?
Les lunes et soleils nombreux depuis
Ont-ils apporté le calme à leurs âmes ?
Notre haut maïs les a-t-il déjà apaisés ?
Est-ce qu'ils voient notre bétail paître,
Sentant par le grand esprit du soleil,
Que nous avons été choisis pour cet endroit ?

Ils ont disparu pour toujours,
Passé le bord brumeux de la colline mauve.
Ne laissant que des têtes de silex aiguisées;
Nous laissant des cœurs génés;
Nous laissant le grand ciel inviolé;
Nous laissant les légendes courageuses;
Nous laissant réparer les calumets de la paix;
Nous laissant la route bifurquée !