Une Opportunité d'être Meilleur - Chapitre 10 Page 3




Le groupe a terminé la visite de l'ancien presbytère peu après midi. Vaughan était impatient de visiter l'ancien bâtiment de l'école, mais on l'informa qu'ils étaient déjà en retard pour une réception à l'école du village. Les visiteurs devaient y rencontrer des officiels et des employés du village.

Le maire Girard expliqua que, bien qu'il y ait un nouveau et magnifique centre culturel à la limite sud du village qu'ils auraient préféré utiliser, il n'était pas disponible car il était en train d'être décoré pour un mariage.

En haut : Au début de la réception, un toast au champagne fut porté à l'amitié des deux villages. Ce fut l'occasion pour les visiteurs et ceux qui travaillent pour le village de Fèves de se rencontrer. En bas : un repas léger composé de pain, de fromage, de charcuterie, accompagné de vin et du champagne toujours présent.

Après le déjeuner, les visiteurs et leurs hôtes se sont promenés à l'ouest dans la Rue Haute jusqu'au numéro 32. C'est aujourd'hui la maison de Jean-Pierre Bourquin et sa femme Geneviève, mais en 1949, il servait d'école, de mairie et de maison à Henri Torlotting. Les Bourquin avaient hésité à recevoir les visiteurs parce qu'ils étaient en pleine rénovation.

Le premier arrêt fut au sous-sol - l'endroit qui était autrefois la salle de classe du village.

La salle de classe en 1949 (à gauche) était au sous-sol. Aujourd'hui (à droite), le même espace sert d'atelier à Jean-Pierre. Bien que les photos aient été prises à des endroits légèrement différents et que le contenu de la pièce soit très différent, la lampe suspendue au plafond de la photo de droite se trouve au même endroit que le plafonnier le plus à droite de la photo précédente.

Le groupe est ensuite allé dehors dans l'arrière-cour de la maison des Bourquin. Autrefois, l'endroit servait à la fois de cour de récréation aux écoliers et de jardin à la famille d'Henri Torlotting.

Comme dans le sous-sol, il y avait eu des changements durant les 65 ans passés depuis la visite des Utley, mais l'aménagement de base était resté le même.

En haut : arrière de la maison des Bourquin en juin 1949, alors que c'était l'école du village, lors de la visite des Utleys. Billie Utley se penche et cherche dans un panier des bonbons à offrir aux enfants. En bas : photo prise le 31 mai 2014 à peu près au même endroit. Les fenêtres et la balustrade du balcon ont été modifiées et des gouttières ont été ajoutées au balcon, mais la configuration de base est la même.

Jean-Pierre et Geneviève ont gentiment offert des rafraîchissements et des biscuits sur le même balcon où, en 1949, une photo avait été prise lors de la visite des Utley. Bien qu'il y ait eu des changements, des similitudes sont restées.

À gauche : photo prise en juin 1949 lors de la visite Utleys à Fèves. Debout, (g-d) : Marie (Mme Henri) Girard, le prêtre Louis Holveck, le maire Auguste Berne, Mathilde (Mme Henri) Torlotting, Henri Girard, Marie (Mme Auguste) Berne, Emile Pierson, Marcelle (Mme Emile) Pierson, Billie Utley; agenouillés : le maître d'école Henri Torlotting, Mme Yvonne Bazin, Léon « Jean » Bazin, mari d'Yvonne, et Ed Utley. Emile Pierson était le premier adjoint au maire. Les Girard étaient des amis proches des Torlotting. À droite : 31 mai 2014 (g-d) : le maire René Girard, Gloria Freeland, Katherine Vaughan, Geneviève et Jean-Pierre Bourquin, Gérard Torlotting, Art et Mariya Vaughan, Ryan et Hannah Serwe.

Après avoir dit « Merci ! » et « Au revoir ! » aux Bourquin, le groupe a marché vers l'ouest dans la Rue Haute pour atteindre le monument aux morts du côté nord de la rue.

Les Lorrains, comme les habitants de l'Alsace voisine, doivent faire un peu plus attention que les autres à la manière dont ils reconnaissent les sacrifices de leurs morts à la guerre. Les deux régions ont fait partie de l'Allemagne pendant de longues années et les familles locales sont donc liées aux deux pays.

La conséquence est que toute mention de la première guerre mondiale, de la seconde guerre mondiale ou même de la guerre franco-prussienne de 1870 est faite sans identifier l'agresseur.



« Aux enfants de Fèves, victimes de deux guerres »

Après avoir quitté le mémorial, le groupe a continué de marcher vers l'ouest dans la Rue Haute pour aller au cimetière situé à la périphérie du village. Vaughan souhaitait voir la tombe du maire Auguste Berne qui, avec le prêtre et l'instituteur, mena au début la relation ville-soeur. Berne est décédé en novembre 1951.

L'arrêt suivant était intimement lié à une petite prune jaunâtre appelée Mirabelle. C'était une des raisons pour lesquelles Morganville avait hésité à adopter Fèves. Le village est situé dans une partie de la France propice à la culture de cette prune, originaire du Moyen-Orient, généralement consommée fraîche, transformée en conserves ou cuite sur des tartes. Mais certains l'utilisent d'une autre manière.

Marc Davoli près de la tombe de ses grands-parents Auguste et Marie Berne.